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       BOUES ROUGES (La Presse) 
       
      Article de La Provence : du 25/08/01 
      Travaux d'entretien de Péchiney à Port-Miou 
        (Article de C.B. La Provence du 25/08/2001) 
        L'entreprise révise les câbles électriques permettant 
        de contrôler le déversement des boues rouges sur le site 
        de Port-Miou, au grand dam de l'occupant des lieux 
      Dans l'affaire qui oppose le maire de cassis et le nouvel 
        occupant du château de port-miou surgit un nouvel acteur qui se 
        serait bien passé de publicité : 1'usine Péchiney-aluminium 
        de Gardanne. 
        Cette dernière conduit des travaux sur le terrain SOIVAY, multinationale 
        contre laquelle la municipalité à lancé une procédure 
        d'expropriation pour récupérer le site confié sous 
        bail emphytéotique (bail à longue durée) à 
        deni Godel. 
        Autre multinationale guère plus appréciée par les 
        Cassidains que Solvay qui a défiguré la calanque, Péchiney 
        déverse, depuis Gardanne, ses boues rouges depuis trente ans. Des 
        canalisations passent sur le site et rejettent jour et nuit dans la fosse 
        de Cassidaigne ces résidus de minerai bauxite qui font frémir 
        les défenseurs de l'environnement. Péchiney doit d'ailleurs 
        d'ici 2015 cesser toute émission de boues rouges. En attendant, 
        des travaux d'entretien étaient devenus nécessaires sur 
        le réseau électrique. " L installation, explique Gérard 
        Tilmant, responsable environnement à Péchiney, date de 1966. 
        Des câbles électriques ont déjà cassé 
        et il est nécessaire de le remplacer. Cette alimentation électrique 
        enterrée en parallèle aux canalisations transportant les 
        boues rouges permet de contrôler le débit et la pression 
        de l'évacuation. Elle nous permet de savoir en permanence si tout 
        se déroule normalement ". L'entreprise dispose d'une servitude 
        sur le terrain Solvay. Elle avait informé le locataire depuis plusieurs 
        mois de la nécessité de conduire ces travaux et a dû 
        gagner une procédure judiciaire pour faire appliquer son droit. 
        Mais le châtelain voit d'un mauvais oeil les bulldozers opérer 
        chez lui : " Il est quand même surprenant, indique Yann Lagadec 
        de l'association "Port-Miou pour tous", que les autorités 
        de tutelle soient si promptes à intervenir dès que M. Godel 
        débroussaille ou enlève des détritus, et ne s inquiètent 
        pas des dégâts que peut causer un engin tel cette trancheuse 
        de 13 tonnes ! Hier, les ouvriers travaillaient sur une parcelle absolument 
        pas stabilisée, et ont détourné les randonneurs, 
        leur demandant de passer tout près des trémies où 
        les risques d'effondrement sont énormes ". Les travaux doivent 
        s'achever la semaine prochaine. 
        Parallèlement, l'association aurait écrit au maire pour 
        lui demander de déclasser la zone, où sont autorisées, 
        selon le plan d'occupation des sols, les extensions de construction existantes 
        compatibles avec les besoins de gestion des calanques, afin que "plus 
        aucune possibilité d'extension ne soit possible ". 
        Article de : C.B. 
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