"L'amour du village durera tant que vous n'aurez pas honte, de ce que vous avez fait, ou dit de lui ! " Qui a vist Cassis et noun cassis-forum.com, a ren vist.



Cassis n'est plus qu'un Bouchon !
Stop ! aux solutions faciles !?!
: par Paul Truchon

* les messages sur ce sujet, sont ajoutés en bas du dossier...
Mise à jour le : Samedi 16 novembre 2002

L'automobile est notre pire ennemi
 
Cherchons des solutions:
C¹est dans le calme de l¹hiver que nous devrions lancer des sujets qui nous interrogent... et où nos débats seraient moins perçu comme «mauvais pour la saison».
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L'automobile, la circulation et le stationnement constituent la pierre angulaire de notre économie touristique... et ce, pour deux bonnes raisons:
- Elle est aujourd¹hui le plus important objet de consommation.
- Elle est le moyen d'accès obligé de pratiquement tous les séjournants à cassis, d¹un jour un week-end ou plus.
C'est ce qui fait aussi de l'automobile la pire ennemie du développement durable pour le village et un souci pour notre environnement.
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Pour que les choses changent, il faudra essentiellement réorganiser les habitudes.
- Faire un usage plus modéré de l'automobile, tendre aussi à pousser les chauffeurs de passage... à lâcher la carrioles à l¹entrer du village et mettre à leur disposition des services de transports en commun de qualité.
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Si les 35H peuvent être une avancée sociale depuis, pour l¹environnement et des lieux de visite comme notre village c'est plutôt la cata, à savoir qu¹il n¹y a pas la place pour tous au même endroit en même temps. Et je ne parle pas du quotidien des résidents.
*Bizarrement c¹est à Cassis que foisonnent les 4X4 et autres paquebots sur pneus, alors que les voies du village sont mieux adaptées aux automobiles plus modestesŠ enfin ce n¹est pas mon sujet !
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Si les habitants de métropoles parcourent de plus en plus de kilomètres avec leurs automobiles, la construction de nouvelles voies contribue à éviter l¹engorgement.
La différence entre cassis et une ville «normale» tient en fait à une bonne raison :
- Notre ville construite bien avant l'ère de la motorisation de masse, cela fait d'elles un environnement urbain plus propice à la marche et aux transports collectifs. À l'inverse, s¹il est souvent difficile d'y circuler en automobile et d'y stationner. Pourquoi ???? Caractéristique même du village qui doit sa notoriété au lieu et à ses formes, petites ruelles au fond d¹une vallée fermée par la mer.
C¹est donc le village «qui doit résister à l'automobile», et le véhicule qui doit «s¹adapter» à celle-ci... ou cela impliquerait d'en raser des parties significatives, ce à quoi, Dieu merci !, les autorités locales passées se
sont farouchement opposées (favorisant leur goût de bétonnage, à la construction)... mais la tendance n¹a pas était non plus d¹organiser la capacité de stationnement «hors urbain» et d¹alléger le centre, que ce soit par la réduction des facilités de stationnement, par la piétonnisation des principales places et artères du centre-ville (où il y a beaucoup trop de véhicules) allant jusqu'à l'érection de zones entières inaccessibles à l'automobile, comme on le fait à Carcassonne, le mont Saint-Michel ou
saint-Malo.
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- Organiser sous ce format, le résidant occasionnel n'a donc plus l'impression d'être forcé de «renoncer» à l'automobile mais, au contraire, se félicite de la liberté accrue que lui procure la disponibilité de transports urbains attrayants et performants ( et si peu coûteux).
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Le concept de développement du village tout en préservant notre environnement invite à faire un usage plus modéré de l'automobile dans le centre. C'est donc un virage à 180° qu'il faut aujourd'hui négocier avec les élus... les commerçants qu¹il faudra convaincre, et démontrer qu¹il en va du futur de leurs entreprises.
Que ces réformes impliquent de revaloriser l'espace urbain central en tant que lieu de vie, de travail et de loisir sans voiture, et d'y améliorer ainsi très sensiblement le confort des Cassidens et des visiteurs.
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*un peu hors sujet de mon message... pour les transports en communs... je pense aussi à la nouvelle technologie de motorisation dite à combustible, ou à hydrogène, qui permet d'envisager pour bientôt des transports routiers à émanation zéro. La pile à combustible fabrique de l'électricité en combinant de l'hydrogène et de l'oxygène. L'oxygène est simplement tiré de l'air ambiant, alors que l'hydrogène est emmagasiné dans une bonbonne. Le seul résidu produit, ce qui sort du tuyau d'échappement si l'on veut, est de l'eau du bon vieil H2O !

...et finalement, si je rêve... Qui rêve comme moi me suive... dans ce débat.
Paulo

En un mot, c'est le Ouuuuailllllle !

dimanche 15 avril 2001 message de Paul Truchon
Le week-end de pâques de Paul Truchon à Cassis !

Putain con ! Quand je pense que les commerçants y demandaient encore plus des places de parking, si nous devions faire arriver encore plus des Estrangers et encore plus des cacous de Marseille, avec tous ces bouchons, ils n’auraient pas fini d’arriver, qu’ils leur faudraient déjà penser à se casser !

Au pisse-aller, tout juste le temps pour une visite éclair de l’entrée de la calanque à Solvay pour voir les reste de la belle carrière, et celle d’âne-veaux (qui porte leurs noms) pour voir un grimpeur (tomber, si ils ont un peu de chance), et au retour 50 francs de courses à la boutique de souvenirs-bondieuseries-la-civette-de-cassis-sur-Lourdes, et hop ! Y faut repartir fissa, pour avoir encore la moule de ne pas louper les infos de TF1.

Tout le day, j’ai entendu : « have you a room please ? » et aussi, « Ta-mère ! T’y a pas un clop Blond ? »
Les guindés et les marque-mals se la joueront « cassis est à nous » et je resterai donc cloîtré derrière ma TV pour voir le pilote avignonnais faire l’œuf, non ! Neuf-vième !

Mais si demain c’est lundi c’est aussi Pâques J+1, et va falloir encore raser les murs pour aller chercher le pain, et hop ! Dans ma tanière (qu’il en n’ait pas un qui me choppe pour faire la photo souvenir aqueu l’ours Truchon)

Bon ! Si je maronne un peu, c’est que j’en ai raz les alibofis de m’esquicher aux murs à chaque fois qu’un ensuqué qui vient de se farcir l’autoroute du soleil, me passe à font comme s’il était encore sur le périphérique à jouer à qui perd gagne !

Il y a aussi les gros glands de Mià qui me font sursauter avec leur GTI des années soixante, le coffre plein d’enceintes et la musique à donf, des toubitry’s ou des Space-girls !

Alors après ces émotions j’ai voulu me prendre un demi ! Pas moyen, c’était cafi ! Alors j’ai voulu repartir, mais pour traverser le port c’était tellement galère, que j’ai du demander de l’aide à Nicolas Hulot !

Et là, je suis fracas ! C’est trop le ouaille, je sens qu’à l’ascension je vais craquer, et je vais te poser des panneaux de dérivations à l’entrée du village pour les envoyer vers Bandol !
Paul Truchon

jeudi 29 mars 2001 à 17 H 18
Retour sur la question du parking en centre-ville.
Je sais que nombre de commerçants et d'autres personnes croient que la création d'un parking supplémentaire en centre - ville leur serait bénéfique. Erreur. Bien des villes d'Europe, y compris en France ont compris le contraire.
Un parking joue un rôle d'aimant pour les voitures. Fatalement, plus l'offre de stationnement est grande plus l'encombrement des voies de circulation augmente. Et c'est là que se trouve le problème car les infrastructures urbaines ne permettent pas, ne permettront jamais, surtout à Cassis, d'absorber un nombre toujours plus important de voitures. Où alors on prend le risque de " l'accident coronarien ". La ville étouffe et les les commerces avec.

Notre attachement à la bagnole ne doit pas nous aveugler et nous faire perdre le sens de la mesure. Cassis est un village qui n'a pas été conçu - ne pourra jamais l'être - pour la circulation automobile du XXI° siècle.
CE N'EST PAS LE VILLAGE QUI DOIT S'ADAPTER A LA VOITURE MAIS L'INVERSE. Si non c'est le cercle vicieux : parking = voitures supplémentaires = gymkana pour les piétons ( qui en ayant quitté leurs voitures pestent contre les bagnoles ) = pollution atmosphérique = nuisances sonores = accidents etc...

Quand comprendrons-nous que personne n'a intérêt à ce que le village s'asphyxie ? Quand comprendrons-nous que le bon plan ( ou le moins mauvais ) de circulation consiste à favoriser les transports publics, notamment les bus-scolaires, les véhicules de secours et les livraisons ?

Si on veut protéger notre village tout en évitant la répression systématique et chère à l'égard des automobilistes en infraction, il faut présenter des choix nouveaux à ceux qui vivent, qui travaillent ou qui tout simplement viennent visiter Cassis.

Certains ont évoqué de petites solutions consistant à dégager des espaces de stationnement à moindre frais. Oui, mais à condition de ne pas réduire les éspaces piétonniers déjà bien encombrés. D'autres suggèrent la réalisation d'un parking en périphérie avec des navettes de bus. Oui, mais à condition que le parking soit survéillé et le coût du stationnement et du bus ne soit pas dissuasif.

Il n'y a pas de solution miracle mais il est temps de réagir car la situation devient grave voire dangereuse.
On pourrait poursuivre la discussion , oui, non ?
Félix