Chasse aux sorcières à cassis ?!
Voici ce qu'écrivait au début
du XVIIe siècle Pierre de Lancre, membre d'une commission
nommée par Henri IV pour rechercher les Sorciers:
"L'on use de trop de douceur en France
envers les Sorciers: tous bons juges doivent faire cette résolution
générale en France et ailleurs de punir de mort
les sorciers qui auront été simplement plusieurs
fois au sabbat*, bien qu'ils ne soient convaincus d'aucun maléfice".
A Cassis, le "contingent" de sorcières
se composa de trois malheureuses femmes qui furent brûlées
le 2 Juillet 1614.
(Ugolin)
*On appelait sabbat les
assemblées que les sorciers tenaient la nuit sous la
présidence du Diable, pour célébrer les
rites les plus mystérieux de leur art infernal, rendre
hommage à leur maître, et se livrer entre eux à
tous les emportements de leurs passions.
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- il semble qu'elles n'etaient pas de Cassis, même si elles
y ont été sacrifiées.
"Les trois masques (masco = sorcière) des grottes du
Garou, haut lieu archéologique surplombant le Val d'Arens,
"étranglées et pendues puis brûlées"
en 1614 à Cassis."
La chasse aux sorcières en 1609 sous Henri IV :
La chasse aux sorcières est ouverte dans nos contrées
et principalement dans les parties montagneuses ou retirées,
à l’aspect sauvage.
Des habitants dépourvus de toute culture intellectuelle comme
de tout, enseignement religieux, et abandonnés à leur
âpre nature, où ils étaient tombés dans
les désordres les plus affreux de la superstition, de la
magie et de la sorcellerie. Ils semblaient ne conserver quelques
restes de la doctrine de l’Église que pour en faire
un usage sacrilège. Ils n’avaient d’autre religion
qu’un culte diabolique, et ils le manifestaient par des pratiques
aussi étranges qu’abominables. «Tant de désordres
attirèrent l’attention de la justice; en 1609 Henri
IV confia à une Commission, composée du président
Espaignet et de Pierre de Lancre, conseiller au Parlement de Bordeaux,
le soin de les examiner sur les lieux et de punir les coupables
selon la rigueur des lois.
Les procès de sorcellerie avaient une fonction pédagogique.
Ils tentent de montrer en exemple aux populations une religion épurée
des superstitions traditionnelles, symbolisées par les magiciens
et les sorciers, et de les pousser à croire en un Dieu unique,
terrible, peu miséricordieux pour les pécheurs, et
à faire leur salut éternel en repoussant les superstitions...
et la sorcellerie.
*On appelait sabbat les assemblées que les sorciers tenaient
la nuit sous la présidence du Diable, pour célébrer
les rites les plus mystérieux de leur art infernal, rendre
hommage à leur maître, et se livrer entre eux à
tous les emportements de leurs passions.
(Truchon)
Ces trois sorcières se nommaient "FIGONNIERE,
TRIPIERE et LA GROSSE COIFFE.
Après leur exécution elles furent accusées du
décès d'une petite fille qui avait été
"maniérée" par les masco.
Conclusion les Cassidens et les Notables n'eurent aucun regret !!!
(Cathou)
- Les Comptes de La Communauté mentionnent
:
Consuls : Antoine AIDOUS, Pierre VALOIS et jean EDIN. Trésorier
: jean EDIN.
Mandats de paiement des dépenses faites pour l'exécution
de trois " masques" (sorcières) :
Août 1914 :
- 20 s pour les cordes
- 8 s pour les trois torches de l'amende honorable
- 10 s pour les clous
- 36 s pour la construction de la potence
- 22 s pour les travettes
- 20 s pour la bigue
- 55 s pour la cire destinée à brûler les condamnés
Octobre 1914 :
- remboursement aux Consuls de 15 écus par eux donnés
à l'exécuteur de la haute justice
Extrait Série CC - IMPOTS ET COMPTABILITE
Archives de la Ville de Cassis déposées aux Archives
Départementales
(André)
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plus
d'info sur "Les trois sorcières de Cassis" : par
Christian Bonnet (Publication le mardi 10 mars 2009)
http://balades.contingences.com/Les-trois-sorcieres-de-Cassis?
ou en format pdf : Les-trois-sorcieres-de-Cassis.pdf
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