Le Gabian Déchaîné

Cassis, les Boues Rouges depuis les années 60

Information !
Du lundi 17 août au vendredi 25 septembre 2015, il y a avis d’enquête publique et le Commissaire-Enquêteur siègera à la Mairie de Cassis pour y recevoir les observations du public aux dates suivantes :
Septembre :
Jeudi 1er de 9h à 12h
Vendredi 4 de 14h à 17h
Mercredi 16 de 9h à 12h
Mardi 22 de 14h à 17h

Par arrêté portant organisation d’une enquête publique unique concernant les demandes formulées par :
a) la société ALTEO GARDANNE pour l’autorisation de modification des conditions d’exploitation de l’usine d’alumines située sur la commune de Gardanne incluant :

l’arrêt au 31 décembre 2015 du rejet actuel de résidus solides (boues rouges) par un émissaire en mer Méditerranée au large de Cassis aboutissant en tête du canyon de la Cassidaigne dans le cœur marin du Parc National des Calanques,
la poursuite à compter du 1er janvier 2016 d’un rejet d’effluents liquides (eaux de procédé, eaux utilitaires, eau brute et eaux pluviales) par le même émissaire,

b) la société ALUMINIUM PECHINEY pour la concession d’utilisation du Domaine Public Maritime sur la commune de Cassis, concernant les canalisations, les câbles de protection cathodique et matériels et aménagements annexes nécessaires à l’activité et à la poursuite du rejet en mer des eaux traitées.

Un certain nombre de pétition circule également, de nombreuses associations demandent l’arrêt total des rejets industriels épais et liquides de l’usine de fabrication d’alumine de Gardanne, qui se déversent dans le canyon de Cassidaigne, à 7 km au large de Cassis et qui engendrent une pollution intolérable dans la partie marine du Parc National des Calanques.

bouesrouges1

—————— un peu d’histoire ———————–

Au début : 1963, manifestation à Cassis contre le projet des boues rouges.
1960manifestation-contre-bouesrouges

Lors du meeting à Cassis du dimanche 12 septembre 1965 – Monsieur Edmond GARCIN député-maire et conseiller général d’Aubagne, explique aux personnes présentes, son action ) l’assemblée nationale contre les « Boues Rouges »
meeting-Cassis-12septembre1963

Autre manifestation contre les boues rouges 1964 (avec Alain Bombard à la tribune)
1964boues-rouges-alain-Bombard

Boues Rouges : Dossier du Gabian Déchaîné ouvert le 15/04/2001


Boues rouges : lettre du prud’homme de La Ciotat à Ségolène Royale, ministre de l’écologie

Boues rouges : lettre du prud’homme de La Ciotat à Ségolène Royale, ministre de l’écologie
Ecrit le 17 juillet 2015

Madame Le Ministre,

Mon nom est Gérard CARRODANO. Je suis Premier Prud’homme des pêcheurs professionnels de La Ciotat, assermenté et vice-président du comité régional des pêches de la région PACA. J’ai également un rôle de sentinelle de la mer pour l’Agence de l’Eau. Âgé de soixante ans, je pratique la pêche artisanale depuis plus de trente ans dans la zone qui est aujourd’hui le Parc National des Calanques.

En tant que Ministre de l’Ecologie en charge du dossier : « ALTEO : Boues rouges de Gardanne », vous allez devoir statuer prochainement sur le renouvellement de l’autorisation de rejets issus de cette usine en mer.

Élu par la profession, mon devoir est de vous faire part de ma propre analyse sur la zone impactée que je connais très bien. Il y a une trentaine d’années, il nous fallait atteindre des profondeurs de plus de 250m pour remonter nos engins, filets ou palangres, enduits de boues. Aujourd’hui, cela se produit à des profondeurs d’environ 120m, c’est-à-dire à la bordure basse du plateau continental. Ce qui veut dire tout simplement que la fosse profonde qui permettait « d’évacuer » les boues dont la toxicité ne fait plus aucun doute est saturée.

Il y a trente ans, nous pêchions, en périphérie de cette zone, des congres, daurades et autres mérous de grands fonds, mais à ce jour, la chaîne trophique est totalement déséquilibrée et nous ne pêchons plus.

L’industriel n’a eu de cesse que de gagner du temps en faussant la réalité de l’impact des rejets et exerçant un chantage à l’emploi. S’il y a une corporation qui n’a cessé de diminuer, c’est bien celle des pêcheurs artisanaux qui sont pourtant les garants de la bonne santé de la mer. Les analyses que vous avez demandées récemment s’effectuent sur les quelques survivants de passage sur le Canyon de Cassidane, ancien poumon nourricier de la zone Marseille-Cassis-La Ciotat.

Les traces indiscutables de ces résidus s’étendent du sud du tombant dans l’Est de Toulon jusqu’à Sète très à l’ouest, avec même des échantillons de boues prélevées en Espagne. Les dernières analyses de l’Agence Nationale pour la Sécurité Sanitaire (ANSES) sont sans équivoques.

En région PACA ce sont 600 bateaux soient 900 familles de marins qui sont touchées par ce fléau.

Lors de la création du Parc des Calanques, il nous a avait été promis de façon certaine et unanime que la naissance de ce parc signifiait l’arrêt des rejets. Envisager de renouveler une autorisation de rejets toxiques comprenant entre autres : Mercure, Arsenic, Titane, Thorium, Uranium….serait irresponsable, dans la mesure où l’ensemble de la chaîne trophique s’en trouverait à nouveau impactée.

L’usine de Gardanne qui a 120 ans est vétuste et plus du tout aux normes environnementales. Par respect pour l’environnement et les générations futures, sans oublier les riverains de Gardanne directement contaminés, au nom de la santé publique, nous vous demandons de faire respecter la Convention de Barcelone. Quelle image pour l’Ecologie et le bon sens !! Il est difficile d’admettre qu’en 2015, 270m3 par heure de résidus toxiques se déversent 24h/24 dans le Parc des Calanques, joyau de la Provence.

Je me tiens à votre disposition pour plus d’informations « de terrain » si vous le souhaitez et vous prie d’agréer madame Le Ministre, l’expression de ma considération distinguée.

bouesrouges


Le Gabian Déchaîné

Le Gabian Déchaîné est un média local online, pièce rapportée du forum citoyen des cassidens tant décrié et redouté par les politiques locaux, www.cassis-forum.com (aujourd’hui, un simple blog).
Le Gabian voit le jour début 2001 avec un premier dossier, celui du HAMEAU DES TUNISIENS ! (la mise au jour du bidonville de Cassis que tout le monde feint de connaître) Dossier ouvert en mars 2001, puis quelques semaines après, celui de la carrière de Port-Miou.
Un mode d’expression libre et unique en France qui, en remontant dans le temps, s’inscrit dans la lignée du journal papier d’Emile Bodin en 1930, le «CALENDAL» Un bi mensuel destiné à défendre la population rurale contre l’usine de ciments qui éventrait les terrains au-dessus de la gare, et les carrières de Port-Miou qui commençaient à détruire la calanque.
Comme Emile, vous partez en croisade et vous dénoncez les affaires qui sont un risque pour le patrimoine cassiden ! Me confia un ancien du village.
Poursuivant;
Tu sais que ton forum, c’est un journal citoyen engagé à défendre le pays comme il n’y en avait jamais eu depuis fort longtemps… Je pense que s’il était encore là, il serait avec vous plus jeune que jamais !
Je lui répondrai; Mais il est avec nous !

Le Gabian deviendra un média d’information numérique local, indépendant et participatif via le forum depuis 2001. « Sans vouloir faire de comparaison, www.Mediapart.fr n’est en ligne que depuis le 2 décembre 2007. »

AJ-08-12-03-LaProvence-GabianDechaine


Où est passé le forum de cassis-forum?

c’était quoi ? c’était qui ?

(Fin d’année 2000, ouverture de cassis-forum.com)

Que disions-nous alors :

 

« C’est le rendez-vous des cybers citoyens cassidens, dont le forum est leur place du village virtuelle à disposition de tous et gratuit !!!

Vous êtes invité à participer et oser y écrire, pour une question, un avis ou un coup de gueule qui fera de vous un citoyen qui partage !
En relisant aussi sur le haut de la page de notre « cassis-forum »

Ce forum est libre et ouvert à tous, que vous soyez cassiden ou simplement de passage.
« L’amour du village durera tant que vous n’aurez pas honte, de ce que vous avez fait, ou dit de lui ! «

Les rédacteurs que nous sommes tous (animateurs bénévoles) contribuons à faire l’information sur le Net cassiden… celui de notre petit village de gaulois irréductibles, en buvant la potion magique, appelée faux rhum !
C’est clair, nous ne sommes qu’un groupe de Cassidens libre de s’exprimer, ne tenant compte que de notre propre autocensure et évitant les piéges de ceux qui voudront amener la zizanie… au large les rompe-figues !

Aujourd’hui et demain, cassis-forum vous dit :……La Bienvenue …à Tous ! »

…10 ans plus tard… où en sommes nous ?


Touche pas à ma calanque

Libération : grand angle 27.09.2011  Touche pas à ma calanque

Par OLIVIER BERTRAND (Correspondant à Marseille)
Photos Yohanne Lamoulère.Transit. Picturetank

Plaisanciers, chasseurs, pêcheurs, élus : Marseille se déchire autour du projet de création d’un parc naturel aux portes de la ville, prévu en 2012.

C’est un projet ancien et complexe : un parc national des Calanques en lisière de Marseille, avec une partie terrestre et une autre marine. Cela fait rêver ? Mais la situation péri-urbaine complique tout, imposant de nombreux compromis. Et alors que l’enquête publique démarre dans quelques jours pour parvenir à ouvrir le parc l’an prochain, celui-ci ne fait plus que des insatisfaits. Il y a ceux qui considèrent qu’il réduit trop leurs libertés et ceux qui estiment que l’on a fait trop de concessions, qu’il n’est plus assez protecteur pour la nature.

Le projet remonte à l’ancien maire de Marseille, Gaston Defferre, qui avait demandé, au début des années 70, un parc à Robert Poujade, premier ministre de l’Environnement de la République. Ce dernier lui avait répondu que c’était impossible en bordure d’une ville.

Pour créer un parc national, il faut à la fois une richesse exceptionnelle, et des menaces qui justifient la mise en place d’un établissement public administratif disposant de pouvoirs réglementaires propres. Or, autour des calanques, les richesses ne manquent pas. A terre : des falaises abruptes avec leurs pins d’Alep, leurs chênes verts, une végétation contrainte par le vent et le sel qui cède la place, à mesure qu’on s’éloigne du littoral, aux landes et aux garrigues, puis aux forêts matures. En mer : une biodiversité étonnante, obtenue grâce à une conjonction assez rare d’éléments. Un courant ligure qui arrive des côtes italiennes et apporte beaucoup d’oxygène. Et des canyons vertigineux immergés qui descendent jusqu’à 2 000 mètres et constituent d’immenses réserves d’eaux froides. Elles remontent lorsque le mistral chasse les eaux de surface et leur transparence facilite alors la photosynthèse. Tout cela profite aux nombreuses espèces vivant entre 0 et 80 mètres de profondeur, sur des plateaux immergés. Enfin, entre terre et mer, des anses, des ports, des cabanons. Et des grottes qui abritent des oiseaux nicheurs, et parfois des peintures rupestres, comme la grotte Cosquer.

Boues rouges

La difficulté d’accès et l’absence de réseaux d’alimentation en eau ont longtemps protégé les calanques. Plus maintenant. La station d’épuration de Marseille, qui déborde dans la mer au moindre orage, rejette ses eaux au large de la calanque de Cortiou. Plus loin, une usine de Gardanne – Rio Tinto Alcan (ex-Péchiney) – déverse toujours ses boues rouges (des argiles chargées de bauxaline). Dans les calanques, les bateaux qui viennent au mouillage de façon anarchique arrachent en levant l’ancre de pleines touffes d’herbier de posidonie. Son volume a diminué de 40% en quarante ans dans ce qui est censé devenir le cœur marin du parc.

A terre, les chemins sont mal balisés, et les touristes de plus en plus nombreux, tout comme les laissez-passer pour les voitures. Un parc permettrait de mieux contrôler tout cela. Il disposerait d’un «cœur», que l’établissement public pourrait réglementer. Et d’une «aire d’adhésion» (appelée en mer «aire marine adjacente»), une sorte de zone-tampon entre le cœur et son environnement, avec une charte négociée entre les communes pour un développement durable plus doux.

En mer, quelques zones de non-pêche doivent permettre aux poissons et crustacés d’essaimer. «On ne trouve presque plus de poulpes, d’oursins, de langoustes, sans parler des hippocampes, relève Denyse Ricard-Maubon, présidente du collectif Un parc national pour les calanques. Il est grand temps de reconstituer des réserves.»

Le projet de départ était extrêmement ambitieux. Le périmètre devait englober toutes les zones classées autour de Marseille, au nord comme au sud. La ville se retrouvait ainsi au cœur d’un écrin protégé. Mais pour tout surveiller, il aurait fallu une armée – dans le projet actuel, le parc comptera 80 salariés. Et des décennies de négociations pour convaincre tout le monde. Le projet s’est donc finalement concentré, de façon pragmatique, autour des calanques du sud. C’est déjà un sacré chantier tant les usagers sont nombreux, et la culture marseillaise individualiste.

En résumé, tout le monde est d’accord pour protéger les calanques. A condition de pouvoir en jouir sans entrave, réservant la réglementation aux autres. Parmi les plus remontés, une majorité des «cabanoniers» qui possèdent ou louent les jolies baraques plus ou moins bricolées dans les calanques. «C’est grâce à nous si ce site est resté si beau et si ces calanques ont été protégées, dit François Semeriva, président de l’association des cabanoniers de Sormiou. Aujourd’hui, nous nous sentons dépossédés. On veut créer une enclave extraterritoriale qui portera atteinte aux droits individuels et à la liberté de circuler. On déroge au système démocratique et instituant un consul qui décidera pour nous.» Selon lui, l’arsenal législatif actuel est suffisant pour protéger les calanques.

Autres usagers très remontés : les pêcheurs, les plongeurs, les grimpeurs, les plaisanciers. Et les bateliers qui proposent des visites avec des embarcations pénétrant trop loin dans les calanques avant des demi-tours qui dégradent les fonds marins.

A terre, les chasseurs ont été les plus virulents. Ils veulent continuer d’arpenter les collines, de chasser à la glu, de lâcher des faisans et perdrix sur lesquels ils tirent quelques jours plus tard. «Une aberration dans un parc national», s’étrangle Pierre Aplincourt, président de France Nature Environnement en Paca, qui craint que de telles concessions fassent tâche d’huile dans les autres parcs.

Les chasseurs ont eu gain de cause : lâchers et glu maintenus, zones de non-chasse limitées à 38% du parc… Le Conseil national de protection de la nature (CNPN), qui guide les ministres en matière de parcs nationaux, en préconisait 50%. Le député UMP Guy Teissier, qui dirige le groupe d’intérêt public chargé de préparer le futur parc, est lui-même chasseur. De fait, les élus ont beaucoup cédé aux lobbys en admettant qu’il fallait être plus souple en zone péri-urbaine.

Après une dizaine d’années de débats et de réunions, un nouveau préfet de région, Hugues Parant, a choisi la voie du compromis. Il a demandé à chaque élu ce qui le gênait. «Ce parc ne se fera pas si les postures maximalistes l’emportent, assume le représentant de l’Etat. Il existe ici une forte psychologie sudiste. Même s’ils attendent beaucoup de son assistance, les gens se méfient de tout ce qui est imposé par Paris. Il fallait faire ce parc avec les communes, pas contre elles.» Chacun a eu gain de cause. Jean-Claude Gaudin a fait enlever toute la rade Sud. Jean-Noël Guérini, président PS du conseil général, les forêts matures gérées par son département. Danielle Milon-Vivanti, maire divers droite de Cassis, élue en 2008 en faisant campagne contre le projet, a carrément fait retirer la quasi-totalité de son territoire. Du coup, le cœur du parc est tranché net, privé de continuité, à hauteur de sa ville. La calanque de Port-Miou, qui abrite une rare source sous-marine d’eau douce, a aussi été retirée.

Ailleurs, des bouts de territoires ont été ôtés pour satisfaire des intérêts privés. Parmi les aberrations, l’une des zones de non-pêche – qui ne représentent que 10,5% du cœur marin, quand le CNPN recommandait 20% – est située à l’exutoire de la station d’épuration. Un endroit tellement pourri que personne n’aurait l’idée d’y pêcher. Autre curiosité, les îles du Frioul, présentées dans le projet initial comme un «véritable concentré de parc national», ont été enlevées, à la demande de Marseille. Au total, le cœur terrestre a été amputé de 20% par rapport à la première version, le cœur maritime de 15%.

Inquiétude majeure : la quasi-disparition de l’aire d’adhésion en bordure de Marseille. En clair, il n’y a plus de transition avec la ville. Les promoteurs immobiliers peuvent se frotter les mains : ce parc sera pour eux une aubaine car ils pourront construire en lisière, vendre cette proximité prestigieuse sans s’embarrasser de contraintes environnementales.

«Une vitrine formidable»

Du coup, les arguments environnementalistes ont rejoint ceux des opposants au parc. «Le label « parc national » va créer une très forte attractivité et donc une forte pression sur les territoires limitrophes», prévient le président de France Nature Environnement. «Ce sera une vitrine formidable, un produit d’appel rentabilisé en périphérie au profit des hôteliers et des promoteurs», grince le président des cabanoniers de Sormiou.

Malgré les critiques et inquiétudes, les cabinets de Nicolas Sarkozy et de la ministre de l’Environnement, Nathalie Koscuisko-Morizet, ont tenté début septembre d’accélérer le calendrier. Ils demandaient un lancement rapide de l’enquête publique. Elle démarrera courant octobre, pour une durée d’un mois. Le CNPN rendra ensuite un avis (consultatif). Nathalie Kosciusco-Morizet voudrait signer le décret de création avant la présidentielle. Elle rappelle que l’on n’a «jamais créé de parc contre l’avis du CNPN». Or celui-ci n’est, pour l’instant, guère enthousiaste. Le 15 février, il s’inquiétait du «manque d’ambition du projet, très en-deçà des attentes d’un parc national». Après quelques modifications, il rendait en juin une note un peu plus nuancée, mais toujours très dubitative.

Que faut-il faire ? Passer outre les imperfections et choisir la stratégie des petits pas en créant ce parc et en misant sur une extension ultérieure ? Ou reporter une décision frustrante ? En choisissant cette voie plus radicale, certains projets, comme le Parc national corse, n’ont jamais vu le jour. «Tout n’est pas satisfaisant, résume la conseillère régionale Christine Sandel (Europe Ecologie-les Verts), océanographe de formation. Mais cela fait vingt ans que nous nous battons pour ce parc. Nous ne pouvons pas courir le risque de le faire échouer. Commençons, et dans quinze ans les autres se battront pour en faire partie.» A condition que tout n’ait pas été bétonné d’ici là.