L’occupation et la Libération de Cassis !
Histoires et faits historiques… cassidens… L’occupation et la Libération de Cassis !
_______________________________ 2eme Exposé proposé par Clément JAYNE sur l’histoire du Protée… « Alors que nous rendons hommage à l’équipage du sous-marin français, le 27 Juin 2009, voici diverses informations que j’ai tenté de réunir afin de mieux comprendre l’histoire du Protée. » Histoire du SOUS-MARIN le PROTEE _______________________________ Quelle est la bonne date de la libération de Cassis ?
Août 1944 : Destructions par les Allemands. (photo prise par Roger Frosini de chez Gaillart) Août 1944 : Défilé sur le port à la libération au 5ème rang à gauche on peut voir R. LION, 1944 : Défilé de la Libération : au 4ème rang Simone RICARD épouse PORRACHIA Août 1944 : Défilé en campagne à la libération. Août 1944 – La Libération de Cassis : la route du Figuier Noir, à gauche le terrain de Gonzé Août 1944 La libération de Cassis : Dernière rangée de bas en haut – Paulette HUGUES – Marie LIAUTAUD 25 août 1944 : Libération de Cassis par les Tabors Marocains Août 1944 – libération de Cassis Août 1944 – libération de Cassis : |
L’occupation et la Libération de Cassis !Il est bien de retrouver dans notre mémoire – et pour les plus jeunes de l’apprendre – des faits et évènements qui se sont déroulés ici.
Comme toute communauté confrontée à des situations graves, notre village a pu voir se déployer chez ses habitants tout l’éventail des caractères humains: il y a eu les vrais salauds (rares, toutefois) qui sont rapidement retombés dans les choses à chasser de sa mémoire; il y eu aussi tous les cas de figures de la vie de tous les jours lorsque les moments sont très difficiles: la faim tenace et permanente, les privations, même du strict nécessaire, avec leur cortège de cris de colère, de manifestations d’envie et de jalousie… Mais cela n’a pas été l’essentiel et, bien sincèrement, ce n’est pas ce qui est fortement resté imprimé dans les souvenirs. Ce que la mémoire a conservé, c’est tout le positif, toute la valeur humaine de mille et une choses, gestes, actes, interventions, grands ou plus minimes. Pour rappel, au hasard des dates, des personnes et des lieux : les morts pour la France sur le front ou au maquis, les déportés dans les camps de la mort, les prisonniers de guerre et ,parmi eux, ceux qui s’évadaient; les » réfractaires » refusant de partir travailler pour Hitler et se cachant dans les parties reculées du massif des calanques; les » Mr Tout-le Monde » qui collectaient du ravitaillement, des vêtements , couvertures ,etc. .et se cachaient pour les leur faire parvenir; et aussi cette cassidenne d’origine allemande qui cachait chez elle des civils allemands antifascistes; les « bûcherons » (faux pour beaucoup d’entre eux) embauchés malgré tout par des patrons forestiers patriotes; Tel patron-pêcheur aujourd’hui disparu qui convoyait en barque jusqu’à En-Vau des personnalités en transit clandestin pour Alger; les gendarmes – la majeure partie des brigades – qui fermaient très souvent les yeux sur ce qu’ils auraient dû sanctionner parce que contraire aux ordres de l’occupant; les multiples petits sabotages, les « oublis » d’exécuter tel ou tel ordre.. Et sans oublier, bien entendu, les distributions clandestines de tracts dans les boîtes aux lettres, le collage d’affichettes interdites.. et la collecte d’argent pour financer la lutte clandestine citadine ou dans les maquis… Sans omettre les cartes d’alimentation et les papiers d’identité (plus ou moins vrais) pour les clandestins : juifs, résistants « au vert » ou autres; de nouveau, souvenir ému pour Marie-Ange Alibert-Rodriguez et son action)…. Telle a été, rapidement brossée, la réalité du Cassis d’alors. Il est indispensable, je crois, que les jeunes générations connaissent ces pans de l’histoire du village; et qu’ils s’efforcent de les relier à ce qui s’est passé ailleurs, alors, en France, en Europe et dans le monde. Oui ! Connaître l’histoire des siens, de son village et de son pays est nécessaire car, comme le disait l’écrivain Primo LEVI : » celui qui ignore le passé est condamné à le revivre! » |
Roger FROSINI |
La Libération de Cassis… |
Pour parler de la Libération ici, je crois qu’il s’agit d’abord d’essayer de présenter le contexte local d’alors; pour l’ambiance. Ci-après, quelques éléments pris parmi une multitude d’autres:
– En ces derniers moments de l’Occupation,les troupes allemandes cantonnées à Cassis sont composées soit d’individus âgés (50 ans et plus), soit de tout jeunes hommes, voire adolescents (16,17,18 ans..) et de Polonais ou autres nationalités, enrôlés de force dans la Wehrmarcht. Cela pour dire qu’ils étaient peu aguerris, mentalement plus conditionnés pour accepter la retraite vers leur pays et la fin de la guerre, que le combat sans merci jusqu’au dernier homme. Cela ne signifiant pas qu’il n’y avait aucun danger, bien entendu. – Les nouvelles sont mauvaises pour l’armée d’Hitler: elle perd bataille sur bataille, région après région, surtout à l’Est (Union soviétique et pays d’Europe centrale); dans les pays occupés les mouvements de Résistance lui mènent la vie très dure; ses rangs s’amenuisent: ses morts, blessés et prisonniers se comptent par centaines de milliers; les villes allemandes sont pilonnées sans relâche chaque nuit par les aviations alliées. (un Cassiden, aujourdhui disparu, a participé à ces bombardements, en tant que pilote dont l’escadrille était cantonnée en Angleterre.) Le moral des occupants était au plus bas, celui des occupés à l’espérance. Chacun sentait bien que la fin était proche. – Le 22juin 1944 (deux mois avant le débarquement allié) les Allemands bloquent l’entrée du port en coulant* à la passe deux gros navires: le « Sampiero Corso » et le « Commandant Dal-Piaz ». La Kommandatur (direction militaire allemande) est déplacée du quartier St-Marc vers un lieu plus propice à la fuite, désormais prévisible: elle se porte dans une propriété située au bord de la route de Marseille, à l’entrée du village. Depuis le mois de septembre précédent, l’accès au rivage de la mer est interdit, y compris aux professionnels de la pêche qui se voient aussi obligés d’inter changer leurs équipages chaque jour, ceci afin de prévenir toute aide possible aux activités de la Résistance et de renseignements en sa faveur. *Rectification : Jusqu’à aujourd’hui, j’ai toujours cru que seul le Dal-Piaz avait été touché par les torpilles, le Sampiero-Corso, nous avait-on assuré, ayant été sabordé volontairement pas les l’équipage italien. Mais Clément nous apporte les lumières nécessaires au bon entendement des choses (voir plus haut). Merci encore à lui… et à toute l’équipe, bien sûr, pour tout le travail bénévole que vous assurez. Roger F.
– Le sol de Cassis (pinède et cultures) est truffé de mines antichars et antipersonnelles: pas de cueillettes possibles de baies et d’herbes sauvages pour essayer de se lever une faim tenace, tenaillante, permanente depuis si longtemps. Cassis meurt de faim. – Les rues donnant accès au port sont bouchées par des chicanes en maçonnerie avec une toute petite porte pour le passage; les portes et fenêtres des maisons du port sont solidement obstruées; sur les routes et chemins arrivant au village: chicanes gardées par des soldats puissamment armés et passage autorisé seulement aux personnes munies d’un laisser-passer spécial (ausweis). – Les jeunes hommes (à partir de 16 ans) sont réquisitionnés pour des corvées de travail obligatoire pour le compte des occupants; tous les adultes (à l’exception des grands vieillards) sont périodiquement requis pour « garder » les voies ferrées contre d’éventuels raids de la Résistance.. – Les jeunes adultes les plus menacés par le S.T.O (Service du Travail Obligatoire en Allemagne) sont partis depuis longtemps rejoindre les maquis (forêt varoise, Vercors,..) faisant ainsi oeuvre patriotique contre l’armée nazie. A Cassis, quelques-uns d’entre eux vont se perdre dans la nature du massif des calanques, ravitaillés par des cassidens solidaires et courageux…. VOILA DECRITES QUELQUES PHASES DU CONTEXTE; POUR LA LIBERATION DE CASSIS ELLE-MÊME, RIEN TROP A EN DIRE, SINON CE QUI SUIT: – Le 15 août 1944 le débarquement allié commence dans l’est de la Provence. De Cassis, cette nuit-là, on pouvait voir les traits lumineux des obus que tiraient, de l’horizon marin, les navires alliés sur les positions allemandes de la côte varoise. Les cassidens quittaient leurs maisons pour se réfugier où ils pensaient être plus en sécurité (la grotte du Figuier Noir, par exemple). – Les jours suivants, les villes et villages sont libérés par les troupes du général De Montsabert (armée De Lattre de Tassigny), cependant que les forces de la Résistance intérieure leur préparent le terrain et consolident la libération terminée. Aubagne est libérée le 21 Août, Marseille les jours suivants, l’une et l’autre après de durs combats au cours desquels les unités de Tabors marocains et groupes de la Résistance ont fait, certes merveille, mais aussi ont payé un lourd tribut. Signalons que des cassidens avaient guidé vers Marseille, les Tabors du capitaine Lambert, afin de prendre à revers et en tenaille les troupes allemandes se défendant avec l’énergie du désespoir. – A Cassis, pas de combats, ni même de vélleité de défense de la part de l’occupant; celui-ci s’était déjà enfui après avoir fait beaucoup de dégâts: il avait préalablement miné les quais, la statue de Calendal, plusieurs splendides énormes rochers de la Grande Mer, plusieurs villas et locaux , qu’il a fait sauter en s’enfuyant. Les soldats allemands avaient aussi abattu, contrairement à ce que certains affirment, l’un des deux gros pins (le plus gros) du square Gilbert Savon (que l’on appelait alors le Jardin de la Ville). Malgré l’absence de combats (et c’est tant mieux), les armes clandestines avaient fait surface et les jeunes hommes s’étaient constitués en troupe civile armée volontaire: la milice patriotique. Mais ceux qui se sentaient « la morve au nez » -petits collabos, sympathisants pros nazis ou trafiquants de marché noir – se terraient, « faisaient le canard », comme on dit. Donc, les choses se sont passées ici de la façon la moins mauvaise possible… – Le conseil municipal « des temps noirs » s’était dissous de lui-même. Mais il fallait parer au plus urgent: nourriture en premier lieu. Un conseil municipal provisoire fut désigné par la Préfecture le 31 Août; il était composé des personnes suivantes: l’ancien maire Augustin Isnard qui avait eu pendant l’occupation un comportement digne et méritoire; puis des résistants et républicains anti-collabos: René Staehler 1er adjoint, Pierre Chiaradia 2eme adjoint, Bernard Lecoq, Henri Dassac, Louis David, Claudius Dorat, Marcel Justrich, Alexis Rocchia, Laurent Leccese, Joseph Poutet, Adolphe Ceccarelli, Marius Lisa, Léopold Boeuf. ……..Puis, petit à petit, la vie a repris son cours, la reconstruction des biens, des esprits et des personnalités s’est opérée. L’oubli volontaire ou non s’est installé…. L’argent est devenu le seul et unique souci d’une grande majorité qui a perdu de vue, dans les brumes du passé, les sacrifices petits ou grands de nos anciens…… Et Cassis, notre village, est devenu ce que vous en connaissez !!! Comme quoi, il est bien je crois, de jeter un oeil en arrière. Pour ne pas tout oublier, définitivement. On pourra revenir, si l’on veut, sur cette période historique de triste mémoire. D’autre que moi pourraient le faire aussi, non ? |
Roger FROSINI |
L’opération Dragoon : |
Commencée le 15 août 1944, pendant la Seconde Guerre mondiale, l’opération Dragoon fut le débarquement en Provence (entre Toulon et Cannes) des troupes Alliées au sud-est de la France occupé par les Allemands. L’opération Dragoon incluait un atterrissage de planeurs (opération Dove) et un faux débarquement dans le nord de l’Italie (opération Span). La défense allemande composée de la XIXe armée (essentiellement des troupes étrangères) est dégarnie, notamment de la 11e Panzerdivision, suite à l’envoi de renforts vers le front de Normandie. Ensuite Hitler opère un repli pour éviter l’encerclement mais ordonne la destruction des ports de Toulon et Marseille et de garder ces deux villes. La veille, Radio Londres diffuse le message pour la Résistance : « Le chef est affamé. » Comme lors de l’opération Overlord (nom de code du débarquement en Normandie), le plan de bataille prévoit une division des troupes en différentes « forces » avec toutes un but précis. L’assaut naval eut lieu sur les côtes varoises entre Toulon et Cannes plus précisément de Cavalaire à Saint-Raphaël. 880 navires anglo-américains, 34 français et 1 370 navires pour le débarquement. – Carte du débarquement : 16-0027 – La 3e division d’infanterie américaine débarque à Cavalaire le 15 août 1944. Durant la nuit du 14 août, les commandos français sont débarqués sur les flancs du futur débarquement : * Au nord Force Rosie (groupe naval d’assaut français, capitaine de frégate Seriot) débarque à Miramar pour couper la route aux renforts allemands venant de l’ouest. La Force Sitka constituée de la 1st Special Service Force et commandée par le Colonel Edwin E. Walker se charge la même nuit de détruire les batteries des îles côtières de Port-Cros et du Levant situées devant Hyères. Trois divisions américaines ont formé la Force Kodak du Général Lucian Truscott. Les troupes d’assaut du 6° Corps Américain sont elles-mêmes divisées en trois forces : * La Force Alpha du général John W. O’Daniel, composée de la 3e Division d’infanterie et du Combat Command 1 de la 1re division blindée française du général Sudre, débarque du côté gauche à Cavalaire et Saint-Tropez. L’objectif était de débarquer et de constituer une ligne de front de 25 km de profondeur (appelé Blue Line). Puis, d’avancer vers la vallée du Rhône et prendre contact avec le 2e corps français. L’assaut aérien L’assaut aérien se composait d’un parachutage d’hommes et de matériel entre Muy et la Motte avec 5 000 parachutistes de la 2e Brigade indépendante britannique et des planeurs américains pour les véhicules. Ils étaient parachutés depuis l’Italie. L’objectif était de s’emparer du Muy et des hauteurs de Grimaud afin d’empêcher l’afflux de renforts ennemis depuis l’ouest. Nota : En renfort aux paras, près de 500 planeurs américains de type Waco, et anglais de type HORSA partiront d’Italie et apporteront toute la journée du 15 août le matériel lourd, les jeeps, et le ravitaillement afin de permettre aux paras de garder le contrôle du Muy, point stratégique pour barrer la route aux troupes ennemies. C’est la Force Rugby du général Robert T. Frederick qui en eut la charge. Cette force se composait des compagnies suivantes : * 1st Airborne Task Force L’assaut aéronaval À l’aube du 15 août, les Alliés déploient la Task Force 88 au large de la Provence. Cette force tactique a pour mission d’assurer la couverture aérienne du débarquement dans un premier temps, puis d’aider les troupes débarquées dans leur progression dans un deuxième temps. Après l’assaut Le 16 août, à J + 1, débarque la Force Garbo de la 7e armée US commandée par le général Alexander Patch composée du 6e corps US et de l’armée B commandée par le général de Lattre de Tassigny. Des divisions françaises accompagnent l’armée B : * 2e corps d’armée français (armée B) du général de Larminat Les trois quarts de la Force Garbo étaient sous commandement français avec pour moitié de troupes des colonies. L’objectif était de faire une poussée vers Toulon. Une semaine plus tard, l’armée B est complétée par : * 9e DIC du général Magnan Le bilan de l’opération Dragoon Au total, plus de 94 000 soldats et 11 000 véhicules ont été débarqués le premier jour. La nouvelle du succès rapide de cette invasion, avec une avancée profonde en vingt-quatre heures, a déclenché un soulèvement important de résistance dans Paris. En deux semaines la Provence aura été libérée. Grenoble est libérée le 22 août (soit 83 jours avant la date prévue), Toulon le 23 août, Montélimar le 28 août et Marseille le 29 août. Les forces alliées, remontant la vallée du Rhône, rejoindront le 12 septembre, à Montbard, au cœur de la Bourgogne celles du front de l’ouest. |
Deux bateaux coulés à l’entrée du port le 22 juin 1944 :
Le DAL-PIAZ et le « SAMPIERO CORSO. – Environ 1944-46 : Yolande BOCCHI épouse TEISSEIRE.
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La Libération de Cassis (suite) |
Lou targaïre a bien rappelé et situé les faits.
Pour moi la fin de l’occupation allemande ça a été: après la nuit du débarquement en Provence suivi dans le ciel de la baie de Cassis par le tracé lumineux des obus des bateaux, voir les occupants logés dans le coin où j’habitais fuir par le petit chemin de colline (devenu aujourd’hui l’avenue Colbert), et la joie le lendemain à l’apparition des premiers « Tabors » marocains qui se sont arrêtés sur la route de Marseille (aujourd’hui av.Jules Ferry), couverts de poussière et morts de soif, abondamment désaltérés d’eau fraîche apportée par des riverains… et les drapeaux tricolores qui se montraient subitement aux fenêtres des quelques maisons des alentours. Puis le reste du détachement s’est avancé, conduit par l’officier (Lambert d’après Lou targaïre) se renseignant comment arriver à Marseille derrière la vierge de la Garde en passant par le Roy d’Espagne, en évitant au mieux le camp de Carpiagne. C’est un Cassiden, ancien habitant de Mazargues et connaissant bien ce quartier qui les conduisit. Il faut dire qu’à la place des immeubles et lotissements qui bordent les voies de ce coin (av.DE Lattre et Brd.Michelet) existaient seulement quelques belles habitations bourgeoises et de grandes campagnes où les gosses de Mazargues allaient jouer. Dans les mois qui suivirent les traces de l’occupation elles aussi disparurent: les chicanes qui coupaient tout accès à Cassis furent détruits ainsi que les petits blockaus qui les gardaient. J’appris aussi par la suite que durant tout le temps de la guerre un couple de juifs allemands avait été caché et aidé dans notre village: il s’agissait des grands parents du nom de BERLINER; leurs enfants et petits-enfants avaient réussi à partir pour les Etats-Unis; mais eux ont jugé qu’ils étaient trop âgés pour une telle aventure et avaient arrêté leur périple à Cassis. Cela c’est aussi un bout d’histoire de notre village ; je l’ai gardé en mémoire avec assez de force pour vous l’apporter sur le forum, grâce à mon ami Lou Targaïre et son ordinateur. Au revoir! A une autre occasion, peut-être ! |
ZIZI |
Documents anciens rares – 40/47 …le Rationnement –
(Photo envoyée par Roger Frosini)
16-0032 |
16-0033 |
Monnaie France- recto et verso : Cinq francs 1939. Dix francs 1942. Dix francs 1942.
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16-0034 | 16-0035 |
Je recherche Gilbert SAVON qui a son nom à Cassis.
Etait il dans la résistance ? Ce nom SAVON de quelle origine pourrait il être. J’ai vu qu’à la Martinique il y en avait 10 dont les anciens esclaves qui sont leur ancêtres.
Si vous avez des réponses, merçi de me les transmettre.
Sincères salutations
Gilbert savon était le frère de mon grand père
Savon était à la base Savona (nous sommes originaires de la ville éponyme en Italie ligurie à proximité de Gêne) francisé au 18 eme siècle lors l’arrivée en France de mes ancêtres
Merci aux français qui nous ont permis de vivre libre aujourd’hui et de saisir le sens du mot …. honneur
Bravo et merci pour avoir partagé ces photos de notre cher joli village. Nous sommes fier d’y vivre !!
De passage à Cassis, par hasard j’ai vu la plaque de michel Blanc, j’ai cherché à savoir pour ma culture personnelle,
bien sur respect total pour ces femmes et hommes qui ont oeuvrés pour nous,
p Campana
Le plus pointue des internautes trouvera son compte sur L’occupation et la Libération de Cassis ! Cassis-Forum. Merci !
Il apparaît que les acclamations soit de rigueur pour L’occupation et la Libération de Cassis ! Cassis-Forum, qui ne fait pas que toucher le public, mais arrive à l’envoûter. Un très grand bravo à eux !
Bravo pour tous ces témoignages et pour le rassemblement de toutes ces données historiques.
Je ne vois pas grand chose sinon rien sur l’arrivée de allemands à Cassis au lendemain du 11 novembre 1942 où la Zone Sud est Occupée.
J’ai personnellement assisté, alors que j’avais 6 ans, à cet évènement depuis Le Golfe alors que le premier couple à side-car s’arrêtait devant La Marine.J’en conserve une vision très nette.
Je n’ai malheureusement pas de photo mais peux développer l’information.
Merci beaucoup pour ces souvenirs qui font prendre conscience de l’existance
Merci pour tout.