Le Gabian Déchaîné

Poésie cassidenne

– Le printemps à Cassis.

J’aime Cassis, mon ami, mon vieux village sans âge,
Que chaque matin je vois renaitre au soleil levant,
Alors que Dame Nature nous annonce le printemps,
Saison qui avance à chaque heure de clocher tintant.

Quand sur lui l’ombre s’efface pour s’ouvrir au soleil,
Que les toits rouges et les vignes sortent du sommeil,
A l’instant, quand se dégage mon champ de vision,
Où mes yeux se régalent, contemplent jusqu’à l’horizon.

J’aime Cassis, je l’aime comme on aime une femme,
Sa douceur de vivre, sa lumière, son sourire sans âme,
Même si parfois on lui demande, on la prie de se taire,
Quand le brouhaha de la foule couvre le chant de la mer.

On oublie les nuages le vent et les jours gris,
Le froid, les deniers frissons et les quelques pluies,
Puis ce mistral glacial sur un ciel toujours changeant,
Donnant du vague à l’âme en attendant le beau temps.

En sortant de chez soi, de bonne heure on se retrouve,
Sur le port éclairé que nos visages savourent,
Le plaisir de se voir, de s’étreindre, de s’aimer,
Sachant que les Cassidens sont les premiers levés.

Un matin calme et serein en quête de douceur,
Un jour de partage, ou simplement de bonheur.
Écouter le bruit des vagues sur les rives de sa baie,
En attendant le réveil de notre havre de paix.

Bientôt c’est de trouver la fraîcheur dans nos ruelles,
Se frayer un chemin, loin du mouvement perpétuel,
L’été, c’est bientôt qu’on ouvre la boîte de Pandore,
Pour que les fourmis besognent sans faire trop d’efforts.

Mais aujourd’hui c’est le printemps, saison éphémère,
Le village est tout à nous, comme le soleil et la mer,
Profitons de Cassis, de notre village que j’adore,
Jusqu’au moment du soir, où le soleil s’endort.

A plus les Cassidens !

Phil Siep 2021.



Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *