Le Gabian Déchaîné

Touche pas à ma calanque

Libération : grand angle 27.09.2011  Touche pas à ma calanque

Par OLIVIER BERTRAND (Correspondant à Marseille)
Photos Yohanne Lamoulère.Transit. Picturetank

Plaisanciers, chasseurs, pêcheurs, élus : Marseille se déchire autour du projet de création d’un parc naturel aux portes de la ville, prévu en 2012.

C’est un projet ancien et complexe : un parc national des Calanques en lisière de Marseille, avec une partie terrestre et une autre marine. Cela fait rêver ? Mais la situation péri-urbaine complique tout, imposant de nombreux compromis. Et alors que l’enquête publique démarre dans quelques jours pour parvenir à ouvrir le parc l’an prochain, celui-ci ne fait plus que des insatisfaits. Il y a ceux qui considèrent qu’il réduit trop leurs libertés et ceux qui estiment que l’on a fait trop de concessions, qu’il n’est plus assez protecteur pour la nature.

Le projet remonte à l’ancien maire de Marseille, Gaston Defferre, qui avait demandé, au début des années 70, un parc à Robert Poujade, premier ministre de l’Environnement de la République. Ce dernier lui avait répondu que c’était impossible en bordure d’une ville.

Pour créer un parc national, il faut à la fois une richesse exceptionnelle, et des menaces qui justifient la mise en place d’un établissement public administratif disposant de pouvoirs réglementaires propres. Or, autour des calanques, les richesses ne manquent pas. A terre : des falaises abruptes avec leurs pins d’Alep, leurs chênes verts, une végétation contrainte par le vent et le sel qui cède la place, à mesure qu’on s’éloigne du littoral, aux landes et aux garrigues, puis aux forêts matures. En mer : une biodiversité étonnante, obtenue grâce à une conjonction assez rare d’éléments. Un courant ligure qui arrive des côtes italiennes et apporte beaucoup d’oxygène. Et des canyons vertigineux immergés qui descendent jusqu’à 2 000 mètres et constituent d’immenses réserves d’eaux froides. Elles remontent lorsque le mistral chasse les eaux de surface et leur transparence facilite alors la photosynthèse. Tout cela profite aux nombreuses espèces vivant entre 0 et 80 mètres de profondeur, sur des plateaux immergés. Enfin, entre terre et mer, des anses, des ports, des cabanons. Et des grottes qui abritent des oiseaux nicheurs, et parfois des peintures rupestres, comme la grotte Cosquer.

Boues rouges

La difficulté d’accès et l’absence de réseaux d’alimentation en eau ont longtemps protégé les calanques. Plus maintenant. La station d’épuration de Marseille, qui déborde dans la mer au moindre orage, rejette ses eaux au large de la calanque de Cortiou. Plus loin, une usine de Gardanne – Rio Tinto Alcan (ex-Péchiney) – déverse toujours ses boues rouges (des argiles chargées de bauxaline). Dans les calanques, les bateaux qui viennent au mouillage de façon anarchique arrachent en levant l’ancre de pleines touffes d’herbier de posidonie. Son volume a diminué de 40% en quarante ans dans ce qui est censé devenir le cœur marin du parc.

A terre, les chemins sont mal balisés, et les touristes de plus en plus nombreux, tout comme les laissez-passer pour les voitures. Un parc permettrait de mieux contrôler tout cela. Il disposerait d’un «cœur», que l’établissement public pourrait réglementer. Et d’une «aire d’adhésion» (appelée en mer «aire marine adjacente»), une sorte de zone-tampon entre le cœur et son environnement, avec une charte négociée entre les communes pour un développement durable plus doux.

En mer, quelques zones de non-pêche doivent permettre aux poissons et crustacés d’essaimer. «On ne trouve presque plus de poulpes, d’oursins, de langoustes, sans parler des hippocampes, relève Denyse Ricard-Maubon, présidente du collectif Un parc national pour les calanques. Il est grand temps de reconstituer des réserves.»

Le projet de départ était extrêmement ambitieux. Le périmètre devait englober toutes les zones classées autour de Marseille, au nord comme au sud. La ville se retrouvait ainsi au cœur d’un écrin protégé. Mais pour tout surveiller, il aurait fallu une armée – dans le projet actuel, le parc comptera 80 salariés. Et des décennies de négociations pour convaincre tout le monde. Le projet s’est donc finalement concentré, de façon pragmatique, autour des calanques du sud. C’est déjà un sacré chantier tant les usagers sont nombreux, et la culture marseillaise individualiste.

En résumé, tout le monde est d’accord pour protéger les calanques. A condition de pouvoir en jouir sans entrave, réservant la réglementation aux autres. Parmi les plus remontés, une majorité des «cabanoniers» qui possèdent ou louent les jolies baraques plus ou moins bricolées dans les calanques. «C’est grâce à nous si ce site est resté si beau et si ces calanques ont été protégées, dit François Semeriva, président de l’association des cabanoniers de Sormiou. Aujourd’hui, nous nous sentons dépossédés. On veut créer une enclave extraterritoriale qui portera atteinte aux droits individuels et à la liberté de circuler. On déroge au système démocratique et instituant un consul qui décidera pour nous.» Selon lui, l’arsenal législatif actuel est suffisant pour protéger les calanques.

Autres usagers très remontés : les pêcheurs, les plongeurs, les grimpeurs, les plaisanciers. Et les bateliers qui proposent des visites avec des embarcations pénétrant trop loin dans les calanques avant des demi-tours qui dégradent les fonds marins.

A terre, les chasseurs ont été les plus virulents. Ils veulent continuer d’arpenter les collines, de chasser à la glu, de lâcher des faisans et perdrix sur lesquels ils tirent quelques jours plus tard. «Une aberration dans un parc national», s’étrangle Pierre Aplincourt, président de France Nature Environnement en Paca, qui craint que de telles concessions fassent tâche d’huile dans les autres parcs.

Les chasseurs ont eu gain de cause : lâchers et glu maintenus, zones de non-chasse limitées à 38% du parc… Le Conseil national de protection de la nature (CNPN), qui guide les ministres en matière de parcs nationaux, en préconisait 50%. Le député UMP Guy Teissier, qui dirige le groupe d’intérêt public chargé de préparer le futur parc, est lui-même chasseur. De fait, les élus ont beaucoup cédé aux lobbys en admettant qu’il fallait être plus souple en zone péri-urbaine.

Après une dizaine d’années de débats et de réunions, un nouveau préfet de région, Hugues Parant, a choisi la voie du compromis. Il a demandé à chaque élu ce qui le gênait. «Ce parc ne se fera pas si les postures maximalistes l’emportent, assume le représentant de l’Etat. Il existe ici une forte psychologie sudiste. Même s’ils attendent beaucoup de son assistance, les gens se méfient de tout ce qui est imposé par Paris. Il fallait faire ce parc avec les communes, pas contre elles.» Chacun a eu gain de cause. Jean-Claude Gaudin a fait enlever toute la rade Sud. Jean-Noël Guérini, président PS du conseil général, les forêts matures gérées par son département. Danielle Milon-Vivanti, maire divers droite de Cassis, élue en 2008 en faisant campagne contre le projet, a carrément fait retirer la quasi-totalité de son territoire. Du coup, le cœur du parc est tranché net, privé de continuité, à hauteur de sa ville. La calanque de Port-Miou, qui abrite une rare source sous-marine d’eau douce, a aussi été retirée.

Ailleurs, des bouts de territoires ont été ôtés pour satisfaire des intérêts privés. Parmi les aberrations, l’une des zones de non-pêche – qui ne représentent que 10,5% du cœur marin, quand le CNPN recommandait 20% – est située à l’exutoire de la station d’épuration. Un endroit tellement pourri que personne n’aurait l’idée d’y pêcher. Autre curiosité, les îles du Frioul, présentées dans le projet initial comme un «véritable concentré de parc national», ont été enlevées, à la demande de Marseille. Au total, le cœur terrestre a été amputé de 20% par rapport à la première version, le cœur maritime de 15%.

Inquiétude majeure : la quasi-disparition de l’aire d’adhésion en bordure de Marseille. En clair, il n’y a plus de transition avec la ville. Les promoteurs immobiliers peuvent se frotter les mains : ce parc sera pour eux une aubaine car ils pourront construire en lisière, vendre cette proximité prestigieuse sans s’embarrasser de contraintes environnementales.

«Une vitrine formidable»

Du coup, les arguments environnementalistes ont rejoint ceux des opposants au parc. «Le label « parc national » va créer une très forte attractivité et donc une forte pression sur les territoires limitrophes», prévient le président de France Nature Environnement. «Ce sera une vitrine formidable, un produit d’appel rentabilisé en périphérie au profit des hôteliers et des promoteurs», grince le président des cabanoniers de Sormiou.

Malgré les critiques et inquiétudes, les cabinets de Nicolas Sarkozy et de la ministre de l’Environnement, Nathalie Koscuisko-Morizet, ont tenté début septembre d’accélérer le calendrier. Ils demandaient un lancement rapide de l’enquête publique. Elle démarrera courant octobre, pour une durée d’un mois. Le CNPN rendra ensuite un avis (consultatif). Nathalie Kosciusco-Morizet voudrait signer le décret de création avant la présidentielle. Elle rappelle que l’on n’a «jamais créé de parc contre l’avis du CNPN». Or celui-ci n’est, pour l’instant, guère enthousiaste. Le 15 février, il s’inquiétait du «manque d’ambition du projet, très en-deçà des attentes d’un parc national». Après quelques modifications, il rendait en juin une note un peu plus nuancée, mais toujours très dubitative.

Que faut-il faire ? Passer outre les imperfections et choisir la stratégie des petits pas en créant ce parc et en misant sur une extension ultérieure ? Ou reporter une décision frustrante ? En choisissant cette voie plus radicale, certains projets, comme le Parc national corse, n’ont jamais vu le jour. «Tout n’est pas satisfaisant, résume la conseillère régionale Christine Sandel (Europe Ecologie-les Verts), océanographe de formation. Mais cela fait vingt ans que nous nous battons pour ce parc. Nous ne pouvons pas courir le risque de le faire échouer. Commençons, et dans quinze ans les autres se battront pour en faire partie.» A condition que tout n’ait pas été bétonné d’ici là.


Categorised as: Dossier


9 Commentaires

  1. Nicolas dit :

    Un vrai problème les boues rouges… on aurait déjà moins de problème si les gens respectaient un peu plus la nature. Incroyable de voir le comportement de certains touristes quand on se balade dans les calanques ! J’essaie de sensibiliser le public sur mon blog dédié aux calanques de Cassis et invite tout le monde à en faire de même pour la sauvegarde de notre trésor régional!

  2. courcoul dit :

    Les Calanques sont Magnifiques , on ne respectes plus rien , l hOMME a toujours pris les Mers et Cours d Eau pour des WC …… on tire la chasse , et hop comme par magie , tout disparaît !!!!!!!!!
    Et c est l Eau qui nous éliminera !!!! non pas qu il en manquera , non , mais elle va être tellement polluée que l on ne pourra plus la toucher !!!!!!!! ( on a déjà Fukushima qui est pas mal )
    Avec mes Ptites Baguettes j arriverai toujours a détecter une Ptite source souterrain Saine …………
    Allez soyons positif ,la vie est Belle !!!
    Le Sourcier Mystérieux .

  3. Truchon dit :


    Réaction de Guy Teissier suite à l’annulation de l’élection de Danielle Milon

    Catégorie: À la une, L’actualité pour Marseille

    La décision que vient de rendre le Tribunal administratif, confirme la justesse de l’analyse juridique que j’ai toujours défendue.

    Je regrette amèrement que mes 12 années de travail acharné pour la protection des calanques se soient conclues au Tribunal au seul motif qu’un accord politique tendancieux avait été passé pour empêcher un des miens de présider le Parc National des Calanques.

    Dans cette affaire, Didier Réault n’avait qu’un seul tort : Etre un de mes proches.

    J’espère que cette décision aura le mérite de rappeler qu’aucun accord politique ne peut se soustraire au respect de la loi.

    Je félicite Didier Réault pour son courage et sa persévérance.

    Cette décision est juste et méritée. Je suis très satisfait.

    http://www.guyteissier.com/reaction-de-guy-teissier-milon/

  4. Truchon dit :
      Le Parc national des Calanques n’a plus de président(e)

    Marseille / Publié le mercredi 17 juillet 2013 à 07H05

    Le tribunal administratif a annulé, hier, l’élection de Danièle Milon

    Six mois de perdus. Pour rien. C’est le sentiment qui prévalait, hier, après la publication par le tribunal administratif de Marseille du jugement qui annule l’élection controversée de Danièle Milon, maire (UMP) de Cassis, à la présidence du conseil d’administration du Parc national des Calanques.

    Le juge administratif a donc fait droit à la requête déposée le 26 février dernier par Didier Réault, adjoint (UMP) à la mer de Jean-Claude Gaudin et adversaire malheureux de Danièle Milon dans cette élection. Une élection à laquelle l’élue cassidaine n’aurait jamais dû se présenter puisqu’elle était atteinte par la limite d’âge, fixée à 65 ans pour les président(e)s d’établissements publics de l’État. Le jugement publié hier annule non seulement les opérations de vote du 14 janvier dernier mais fait également obligation au préfet des Bouches-du-Rhône d’organiser « dans les meilleurs délais » une nouvelle élection.

    Contactée hier après-midi, Danièle Milon n’a pas souhaité faire de commentaires, expliquant qu’elle souhaitait « réfléchir encore » à l’opportunité de faire appel de ce jugement – elle a deux mois pour le faire -, annonçant qu’elle réagirait officiellement « mercredi, peut-être ». Quelle que soit la décision qu’elle prendra, une nouvelle élection devra obligatoirement être organisée, l’appel n’étant, en l’espèce, pas suspensif du jugement prononcé en première instance.

    « C’est moins ma victoire que celle de la justice et du droit », a commenté Didier Réault, qui sera « bien évidemment » à nouveau candidat à la présidence du Parc national des Calanques dès que la date de l’élection sera fixée. « Je ne me suis pas investi pendant des années comme je l’ai fait afin que le Parc national voie le jour pour abandonner le terrain maintenant, justifie l’élu marseillais. Les gens qui m’ont soutenu depuis le départ ne comprendraient pas. »

    Lui candidat, Jean-Claude Gaudin soutiendra-t-il une autre personnalité contre son adjoint, comme il l’avait fait avec Danièle Milon ? Rien n’est moins sûr. « J’espère qu’on n’empêchera pas une nouvelle fois Didier Réault d’être élu », indiquait hier Patrick Mennucci, soulignant que cette décision du tribunal administratif était « une nouvelle preuve de l’échec de la gouvernance partagée à la communauté urbaine ».

    Quant à Guy Teissier, député-maire (UMP) des 9e et 10e arrondissements, il « regrettait amèrement qu’un accord politique tendancieux ait été passé pour empêcher un des miens de présider la Parc. Dans cette affaire, poursuivait-il, Didier Réault n’avait qu’un seul tort : être un de mes proches. » Reste à savoir quand aura lieu la nouvelle élection.

    « Un conseil d’administration ordinaire du Parc national est programmé le 29 juillet, rappelait-on hier dans l’entourage de Didier Réault. S’il le souhaite, le préfet peut convoquer un conseil extraordinaire juste avant pour élire un nouveau président. » Les « meilleurs délais » évoqués par le juge administratif seraient ainsi respectés.

    Hervé Vaudoit
    http://www.laprovence.com/article/actualites/2451349/le-parc-national-des-calanques-na-plus-de-presidente.html

  5. viollette banchetti fille de david dit :

    salut je reviens 50an en arrierre bravo pour le site violette

  6. Truchon dit :

    C’est officiel, le parc national des Calanques a été créé mercredi 18 avril 2012 !

  7. Pytheas dit :

    Faire ce parc national sans avoir réglé le problème du grand collecteur des égouts de Marseille (sans parler de celui des boues rouges), c’est mettre la charrue avant les boeufs.
    La seule solution pour éliminer cette pollution inadmissible dans un parc, serait de la déplacer très loin au large et en profondeur dans la mer. Seule interrogation, le coût. Probablement bien supérieur à celui de la création d’un parc national. Ne rêvons pas, le chancre de Cortiou au coeur du parc des Calanques restera un scandale pour TRES longtemps vu l’état des finances publiques. Alors obliger les promeneurs à certains comportements écologiques devient très insignifiant et ridicule quand les pouvoirs publics en sont réduits à une telle contradiction.

    • Jacques dit :

      Je suis entièrement d’accord.
      Les cassidains et les marseillais se « sentent » peu concernés par le scandale de l’égout à ciel ouvert de la 2e ville de France débouchant au beau milieu d’un parc national, parce qu’ils en sont relativement éloignés.
      Mais quand on y passe régulièrement comme moi en bateau à voile, on n’a qu’une hâte: En sortir au plus vite! L’eau marronnasse et nauséabonde est d’une étrange densité: Le vent n’arrive pas à la faire déferler en vagues comme de l’eau ordinaire.
      Mon frère ne peut s’empêcher cette réflexion peu charitable pour nos voisins marseillais: « Ca pue le pipi de poissarde ! »
      Positivement ignoble: Allez maintenant dire aux plaisanciers de ne pas rejeter leur WC dans la mer parce que « c’est très polluant dans un parc ». Allez interdire au pescadou du dimanche de pêcher sa soupe de 4 malheureuses girelles pendant que l’égout a détruit et détruit encore toute faune dans un rayon de 2km.
      Les politiques n’en sont pas à une contradiction près.

  8. Truchon dit :

    Bonjour,
    J’ai trouvé cette article de Libé une bonne introduction au sujet du devenir de nos calanques (et du littoral cassiden) avec l’arrivée de ce futur parc national qui intéresse beaucoup d’entre nous.
    Cassis-forum ne sera donc pas en reste même si notre blog a remplacé notre forum, sur lequel le débat n’était plus possible avec l’arrivée de quelques âmes perturbées. Cassis-forum a payé cher sa notoriété. (mais c’était devenu trop pesant)
    Pour en revenir au parc… je préparerais donc un nouveau dossier du Gabian… dans lequel j’espère rassembler les divers avis et évènements… il serait dommage que vous ne soyez pas un des acteurs de ce débat, sachant que plusieurs d’entre vous ont démontré posséder le sujet… je vous invite donc à partager les avis et les questions avec les humbles citoyens que nous sommes, ce qui n’est pas le cas dans aucune réunion à l’Oustau Calendal ou ailleurs… lieux où les orateurs, toujours les mêmes, nous servent la messe.
    Un jour peut-être, devrons-nous faire face aux décisions qui seront prise d’autorités, sans avoir été invité à voter pour ou contre l’intégration de notre territoire dans ce parc ?!
    Les cassidens n’auraient-ils pas eu besoin de diversifier les sons de cloches et connaître les poins positifs et négatifs avant de cautionner sans retour possible ?
    … ce jour là, je n’aimerai ne pas entendre dire que nous nous étions désintéressé du sujet.
    Je ne dis pas que c’est un choix facile, je ne sais pas plus quelle sera la meilleure option… seulement que nous avons besoin d’informations et d’en débattre.

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